les vals

Le mont complexe de la Forêt du Risoux


ACCES : nombreuses routes forestières (route de la Combe Séche depuis Bois-d'Amont et route des Ministres depuis Bellefontaine), également par le GR 5 (balisage blanc et rouge) et par le Tour de la haute Bienne (balisage jaune et rouge).
VOIR :
  • depuis le Mont-Fier
  • depuis le Noirmont
    Célèbre par ses vastes forêts d'épicéas, le massif du Risoux fait partie d'un chaînon qui s'étire sur plus de quarante kilomètres de long entre la " cluse " de Morez au Sud et celle de Pontarlier au Nord. Seule son extrémité méridionale est dans le périmètre du Parc Naturel Régional.
    Les limites topographiques du massif sont bien marquées. Au Sud-Est il domine le val de l'Orbe par un versant vigoureux. Le contact est tout aussi net au Nord-Ouest, où un talus de 200 mètres de dénivelée assure une transition brutale avec la dépression de Bellefontaine – Chapelle-des-Bois.
    Entre les deux escarpements bordiers s'étend un vaste plateau au modelé de détail très tourmenté par de nombreux vallonnements et dépressions fermées, de toutes tailles. Les altitudes se tiennent entre 1150 et 1300 mètres.
    Du point de vue morphologique, le Risoux est un mont dont la dalle calcaire sommitale est profondément burinée par l'érosion karstique. Mais cette apparente simplicité masque en réalité une grande complexité géologique.
    Tout d'abord le bombement est affecté d'une ondulation synclinale secondaire qui abaisse quelque peu les altitudes en son centre.
    Ensuite, le grand accident qui affecte le flanc nord du pli est en réalité une faille chevauchante. Le massif du Risoux, poussé vers le Nord-Ouest, est venu recouvrir le flanc sud de l'anticlinal de Bellefontaine en écrasant le synclinal qui les séparait. Les deux anticlinaux ainsi accolés ont, par la suite, connu des évolutions morphologiques différentes, l'un donnant un mont (le Risoux), l'autre, démantelé par l'érosion, évoluant en combe (la combe de Bellefontaine).


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